Publié dans Politique

Conseil des ministres de la SADC - Madagascar prend la relève 

Publié le lundi, 11 août 2025

Juste avant le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, prévu ce dimanche dans la Capitale malgache, Antananarivo accueille aujourd’hui la réunion du Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). 

Le Conseil des ministres réunit les ministres des Affaires étrangères et des Finances des pays membres de la SADC. Leur travail est à la fois important et nécessaire, car ils préparent et discutent des sujets qui seront ensuite présentés aux Chefs d’Etat pour décision.

 

Cette année, la réunion sera particulièrement importante pour Madagascar. En effet, la rencontre va être marquée par la passation entre le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe qui présidait le Conseil et va transmettre cette présidence à la ministre malgache Rasata Rafaravavitafika. C’est une tradition dans la SADC où la présidence tourne chaque année entre les pays membres.

Avant chaque Sommet des Chefs d’Etat, il y a aussi d’autres passations, comme la présidence du Sommet lui-même ou celle du Comité des hauts fonctionnaires qui prépare le travail des ministres. Ces échanges montrent la bonne coopération entre les pays de la région.

Pendant les deux jours de réunion, les ministres vont parler de plusieurs sujets importants. Parmi ceux-ci il y a notamment les projets communs de développement, l’économie dans la région, la sécurité, et comment financer tout cela. Les ministres des Finances ont un rôle clé pour s’assurer que l’argent nécessaire est disponible.

Le travail du Conseil des ministres est essentiel pour que les décisions prises par les Chefs d’Etat lors du Sommet puissent être mises en place correctement.

Avec cette présidence, Madagascar aura l’occasion de mieux défendre ses intérêts et d’aider à renforcer la coopération dans la région. Le Sommet de dimanche sera un moment important pour décider de l’avenir de la SADC, avec Madagascar à sa tête.

 

Lalaina A. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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